Comment repérer les premiers signes de la maladie d’Alzheimer ?

Quels sont les premiers signes de la maladie d’Alzheimer ?

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer présentent des symptômes qui affectent la sphère cognitive et comportementale et qui tendent à s’accentuer au fil des mois.

C’est notamment l’association de plusieurs de ces symptômes et leur répétition dans le temps qui doivent alerter l’entourage et le personnel soignant.

Troubles de la mémoire

La perte de mémoire est généralement l’un des premiers signes à se manifester, bien que ce symptôme soit rarement isolé.

Les résidents éprouvent des difficultés à se souvenir des événements récents, y compris lorsque les informations sont importantes. À l’inverse, ils conservent une très bonne mémoire des souvenirs anciens.

Il arrive qu’ils ne reconnaissent plus leurs proches, confondent les personnes de leur entourage ou oublient leurs prénoms.

Désorientation

La perte de repères spatio-temporels est un autre signe de la maladie.

Certains résidents ont tendance à se perdre dans l’espace, y compris dans des lieux qu’ils connaissent bien. Ils ont souvent du mal à connaître la date du jour, parfois l’année en cours et confondent le jour et la nuit.

Troubles du langage

Certains résidents éprouvent des difficultés à s’exprimer ou à suivre une conversion. Ils utilisent un terme à la place d’un autre et trouvent difficilement les mots justes pour exprimer leur pensée.

Leur difficulté à comprendre les autres les coupe dans leurs interactions sociales, ce qui les conduit à un repli progressif sur eux-mêmes.

Changements dans le comportement

L’humeur des personnes atteintes peut paraître changeante. Elles manifestent des signes d’agacement et d’irritabilité sans raison apparente. Leur anxiété peut parfois les conduire à des états dépressifs et à délaisser des activités qu’elles appréciaient autrefois.

Certains résidents développent des comportements inhabituels, par exemple en faisant des remarques désobligeantes ou en manquant de distance vis-à-vis de personnes qu’ils connaissent peu.

Ils peuvent aussi se montrer particulièrement méfiants. Après avoir perdu un objet, il peut leur arriver d’accuser un membre de leur entourage d’en être responsable.

Difficultés à accomplir des tâches familières

La confusion peut amener certains résidents à commettre des erreurs dans leur routine, par exemple en utilisant un objet à la place d’un autre.

Certaines activités quotidiennes deviennent compliquées à réaliser. Sur le plan cognitif, cela se traduit par des difficultés à suivre les règles d’un jeu connu. Sur le plan physique, il devient difficile de s’habiller en raison d’une perte de mobilité ou de tremblements.

Dans tous les cas, un bilan médical complet doit être réalisé pour confirmer le diagnostic.

Quelles sont les techniques des soignants pour détecter les premiers signes de la maladie d’Alzheimer ?

Au sein des Ehpad Clinalliance, nos équipes sont spécialement préparées à repérer les premiers signes de la maladie et à intervenir le plus rapidement possible.

Nos résidents participent régulièrement à des tests cognitifs et à des évaluations comportementales pour détecter tout signe de dégénérescence.

Notre personnel médical et paramédical assure une surveillance continue de chaque résident pour identifier d’éventuels signes cliniques de la maladie.

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont prises en charge par des équipes pluridisciplinaires dans le cadre d’un protocole de soins personnalisé. L’objectif est de créer un environnement sécurisant et bienveillant pour les résidents atteints de cette maladie.

L’importance de la collaboration avec les familles

Nous sommes convaincus qu’une communication régulière avec les familles est essentielle pour permettre une prise en charge efficace de la maladie. Les familles sont régulièrement informées des observations réalisées, des soins prodigués et des progrès constatés.

Ce dialogue leur permet également de mieux comprendre la maladie et de disposer du soutien psychologique nécessaire. Nous impliquons systématiquement les proches dans les prises de décisions en lien avec la maladie